Je vais vous raconter ma première expérience de domination virtuelle dans le BDSM. J’ai rencontré cette jeune femme dominatrice sur les réseaux sociaux spécialisés dans les rencontres BDSM (NDLR : bdsm.fr pour ne pas le nommer;) ) pour ne pas le nommer…). J’avais repéré ses annonces car elle était en ligne, j’étais vraiment en manque, mais j’ai laissé passer un peu de temps avant d’entamer une conversation en ligne avec elle.
« C’est donc toujours à l’homme d’engager la conversation ? « lui ai-je demandé avec un peu de provocation.
« C’est le principe« , me répondit la dominatrice, plutôt lapidairement.
C’était le début d’une conversation en ligne somme toute très ordinaire mais c’était la première fois que j’avais affaire à une dominatrices aussi directe, les précédentes dominatrices avec qui j’avais pu discuter sur internet était un peu plus « vanille » dans le début de la conversation. J’ai donc décidé de poursuivre l’échange de manière cordiale.
« Je suppose que vous avez raison« , ai-je dit plutôt docile et plein de respect.
« J’ai toujours raison« , me répondit la dominatrice, encore plus directe que la première fois.
Il y avait quelque chose de différent chez cette dominatrice. Quelque chose de terriblement excitant pour les soumis comme moi. Il me fallait faire mes preuves, ne pas commettre d’erreur
« J’aime les femmes qui ont toujours raison, qui ont un fort caractère.«
« J’ai remarqué« , me répondit-elle.
» Et vous, vous aimez les hommes qui aiment les femmes dominatrices ? » osais-je.
« Pas vraiment« , répond-elle.
Mon monde s’écroulait. Pendant quelques secondes, j’étais dans un subspace mental, les yeux rivés à l’ordinateur, j’avais tellement envie d’elle. Mais sa réponse ruinait mes espoirs. Cependant, mon envie de la connaître était si intense, je me suis senti obligé de continuer les échanges pour étancher ma soir de BDSM et de domination féminine.
« Et comment me préfèreriez-vous alors ?« ai-je demandé.
« Je ne sais pas« , a-t-elle répondu. « Mais je n’aime pas les hommes soumis. »
« Donc si je comprends bien, votre recherche va vers un homme qui s’attend à ce que vous nettoyiez la cuisine et et que vous lui apportiez une bière fraîche pendant qu’il est assis sur le canapé à regarder la télé ou à regarder les réseaux sociaux sur son téléphone ?!?« , ai-je demandé presqu’en colère.
« Pas exactement, je ne suis pas attirée par les soumis, mais j’aime un homme attentionné« , dit-elle.
» Alors vous admettez qu’avoir un homme prêt à satisfaire tous vos désirs correspond quelque peu à cette recherche, non ? «
« Peut-être… qui sait ? « , dit-elle.
Les jours suivants, ce petit jeu entre nous a continué, la domination virtuelle allait doucement se mettre en place et j’étais accro. Je ne mentionnerai pas les dizaines de messages que nous nous sommes envoyés durant cet échange, tant par des mails que lors de conversation en ligne par WhatApp et par SMS puisqu’elle m’avait fait confiance et donné son téléphone. Cet échange à distance ont conduit à la phase finale de mon expérience de soumission sous sa domination. La première de ces phases de notre jeu de domination a eu lieu un mercredi soir où elle a réussi à me contrôler complètement. Cette nuit restera à jamais gravée dans ma mémoire. Tous les soirs de la semaine, je courais comme un chien bien dressé pour un appel sur Skype.
« Alors« , a-t-elle dit, « tu as arrêté de me parler sans me dire au revoir« , faisant référence à la veille où je me suis endormi en lui parlant et n’ai pas dit au revoir (j’étais fatigué).
La session de domination virtuellesous le contrôle de ma merveilleuse maîtresse commençait…
« Je suis désolé Maîtresse, je n’ai aucune excuse« , ai-je dit, penaud.
« Eh bien ce soir, tu ne te toucheras pas « , a-t-elle dit avec autorité.
« Comme vous le souhaitez Maîtresse, mais je me demande si je serai capable de me contrôler« , lui répondis-je avec une sensation de défi.
« Peut-être me donnerez-vous le droit de jouir de moi-même en contrepartie d’autre chose ?« .
« C’est donc ainsi que tu veux la jouer ? Très bien, mais ce soir, c’est moi qui contrôlerai ton orgasme« , dit-elle.
Mon corps tout entier trembla. Jamais une dominatrice ne m’avait parlé de la sorte. Commence alors la séance de domination virtuelle. Elle m’ordonne de lui envoyer une image de ma bite devant mon ordinateur prise avec ma webcam, ce qui ajoute à mon excitation, et je dois la lui transmettre immédiatement sans penser aux conséquences (qui ne sont pas celles que l’on croit, mais j’y reviendrai).
« Tu bandes ? » demande-t-elle laconiquement.
« Oui Maîtresse, je suis sur le point d’avoir un orgasme« .
« Eh bien ne te touche plus. Attends mes ordres ou j’arrête nos jeux de domination« .
J’étais déçu mais j’ai obéi à ses ordres.
Nous avons continué à parler pendant 15 minutes. Le temps semblait infini et, à chaque minute qui passait, j’avais de plus en plus de mal à me contrôler. Tout à coup, elle a dit,
« Maintenant touche-toi et attends mon signal pour jouir.«
« Oui, Maîtresse, comme vous voulez. »
A distance, sa domination s’était installée, elle contrôlait mon esprit et mon corps pendant que je suis dans cet état de transe.
« Tu aimes quand je te contrôle, n’est-ce pas, soumis ? Imagine-toi devant moi à genoux comme un gentil chien. J’espère que tu n’as pas joui, sinon il y aura des conséquences.«
Soudain, elle me dit,
« JOUIS MAINTENANT, SOUMIS, C’EST UN ORDRE !«
« Ahhh… merci, Maîtresse. »
Après tant de nuits à fantasmer sur ce moment, j’ai enfin jouis, et l’expérience fut bien plus puissance que ce à quoi je m’attendais.
Le lendemain matin, je me suis réveillé et j’avais un mail de sa part m’indiquant que nos discussions étaient terminées. Cette expérience m’a néanmoins permis de confirmer mon penchant pour la soumission. Il ne me reste plus qu’à trouver la Maîtresse à laquelle je pourrai me soumettre complètement. Je ne veux pas dominer, je veux être celui qui est dominé, même s’il s’agit d’une domination virtuelle. J’ai besoin d’être soumis, d’être l’esclave d’une femme., fusse à distance. J’espère en tout cas que ma dominatrice de quelques semaines a apprécié cette expérience autant que moi, et si elle me lit, je veux qu’elle sache que je lui en suis infiniment reconnaissant.