Pourquoi les femmes accepteraient-elles de faire ce qu’un maître dominateur leur demande ? Pourquoi feraient-elles les tâches ménagères ? Pourquoi seraient-elles dociles et obéissante ? Pourquoi voudraient-elles d’une relation sadomasochiste et des relations sexuelles assez hard ?
On me demande souvent pourquoi j’aime être une femme soumise, comment il se peut que je m’épanouisse dans une relation de soumission/domination.
On ne va pas se mentir, beaucoup de femmes ADORENT l’idée d’être « maltraitées » (avec leur consentement et pour jouer, bien sûr), ou du moins être soumises à leur partenaire.
Dans la société d’aujourd’hui, les femmes sont plus libres d’expérimenter certains aspects de la perversion. que jamais (bien qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire pour la cause féminine).
Des centaines d’événements BDSM ont lieu chaque mois en France. Parler de sexe est de moins en moins tabou. Avec la libération de la parole, une partie de la culpabilité et de la honte ressenties par les femmes (et les hommes) associées au désir d’avoir des relations sexuelles perverses et animales. Chacun se met à assurer ses envies.
Mais lorsqu’il s’agit d’explorer d’autres aspects du BDSM, par exemple le fait de vouloir être soumis en exhibition, on touche au limite actuelle de la libération sexuelle pour bien des gens.
Être une femme soumise à un homme dominant, est-ce de la misogynie ?
Pourquoi, alors que les femmes se battent pour leur droits et contre les abus masculins (la tendance #MeToo en est la preuve), que des combats avancent comme ceux de l’égalité salariale, voudraient-elles rentrer chez elles avec un conjoint ou un mari et recommencer à se comporter comme une femme au foyer soumise comme c’était de mis dans les des années 1950 ?
Parce qu’être soumise est dans la nature de certaines femmes
Certaines femmessont naturellement nées avec des personnalités de soumises. Elles sont attirées par des personnalités plus dominantes et aiment qu’on leur dise ce qu’elles doivent faire. C’est RELAXANT pour elles.
Sans même parler de relation BDSM, c’est le genre de femme qui fait toujours des pieds et des mains pour aider les autres, leur préparer le petit déjeuner, écouter leurs problèmes et être à disposition.
En dehors même du BDSM, c’est tout simplement une partie de la personnalité de certaines femmes.
Être soumise à quelqu’un qu’elle aime lui semble tout à fait naturel. C’est sa façon de montrer son affection, mais aussi de la rendre heureuse.
La soumission féminine c’est un moyen de se rendre désirable
Quoi de plus excitant que de savoir que votre homme meure d’envie de vous déchirer vos vêtements ou, pour vous faire sienne, posséder votre corps afin de pouvoir vous avoir quand il le veut parce que vous l’excitez ?
Une relation d’esclave sexuelle ou BDSM est une expérience idéale pour libérer ces fantasmes, c’est pourquoi bien des femmes adore être dominées sexuellement, recevoir des ordres durant les rapports sexuels, parce que, oui, on peut être une femme forte et aimer être dominée.
Mais attention, être une femme soumise dans la relation sexuelle ne veut pas dire être un paillasson dans la vie – ces femmes expliquent pourquoi elles aiment le sexe dans un cadre de soumission/domination.
La soumission féminine c’est aussi un jeu. La femme soumise peut-être dominante au travail, mais quand elle rentre à la maison, adorer se soumettre à son homme dominateur, et prendre son pied à ce que celui ci l’utilise comme une femme objet.
De nombreux hommes n’ont pas compris ce qu’était la relation de domination/soumission. Il donne parfois l’impression d’avoir compris que le sexe dans la relation dominée/dominant consiste à baiser sa partenaire ou à lui demander une fellation, mais sans rien lui donner en retour. La relation BDSM, c’est en réalise une relation d’amour et pas qu’une activité au lit.
En réalité, un bon Dom va mettre sa femme soumise au centre du jeu. Il s’agit de l’exciter avec des mots et des fantasmes, bien avant de la prendre sexuellement. Bien s’occuper de sa soumise, quand on la retrouve, c’est trouver un équilibre entre la cérébralité et le sexe bestial. Le dominateur va l’attacher au lit, l’immobiliser, pour jouer avec elle, par des baisers légers et des caresses le long de sa peau jusqu’à ce qu’elle se tortille et supplie que l’homme la prenne comme une chienne. L’homme dominant ne prend donc pas son plaisir dans une approche égoste mais va au contraire concenter ses efforts pour donner des orgasmes multiples à sa soumise.
Les préliminaires sont donc très important dans un couple qui repose sur le BDSM.
La femme soumise en s’abandonnant dans son couple via la soumission soulage le stress quotidien
Être soumise, ce n’est donc pas que du sexe sans ménagement, recevoir une fessée, être traitée de salope et se faire tirer les cheveux. Si dans l’imagerie populaire c’est l’idée qu’on s’en fait, cela ne reste qu’un aspect de la chose.
Les relations homme dominant – femme soumise peuvent être très tendres. Les couples DDLG (Daddy Dom, Little Girl), par exemple, vise à aider la « petite » à revenir à une époque où elle n’avait pas de responsabilités et était libre de jouer. Elles peuvent s’adonner à des activités telles que le coloriage, le port de jolies tenues, sachant que leur papa est là pour veiller sur elles alors qu’elles entrent dans cet état d’esprit relaxant mais enfantin et vulnérable.
La soumise dans une relation maître – femme esclave occasionnelle accède à cet état d’esprit plus simple par une voie différente – le service. Elle choisit de servir son Maître parce qu’elle aime ça.
La personne dans le couple qui donne des ordres (le mari, le conjoint …) doit le faire pour les BONNES raisons, c’est primordial dans le comportement du Maître.. La femme soumise doit toujours être au centre des décisions.
Je ne demande pas à mon partenaire de faire quelque chose pour moi parce que je le considère comme une personne qui m’est inférieur : ll s’agit juste d’un jeu de rôle dans le cadre de la relation de domination/soumission.
Les faux dominants qui demandent à leurs soumises de faire quelque chose puis se mettent en colère ou ont du ressentiment lorsque leur partenaire soumise rechigne à le faire sont dans l’erreur. Ils se méprennent dans la relation et ne méritent pas la femme soumise qui se donne à eux.
Un dom respectueux et empathique connaît les souhaits de sa partenaire soumise. Il contribue à créer une relation qui convient à l’un comme à l’autre, que ce soit dans la sexualité ou la cérébralité.
Il sait qu’elle prend plaisir au rituel de la relation, alors il s’efforce de le lui créer.
Il sait qu’elle aime se soumettre parce que son homme adore quand elle obéit.
Il comprends les ressorts du couple et sait qu’il y a une différence entre le plaisir masculin et la soumission de la femme, et que leur couple repose sur un équilibre de ce point de vue.
Un homme dominant commande à son esclave sexuelle, il est sévère mais juste.
Il sait qu’elle est une femme très compétente et intelligente qui a, en dehors de la soumission, des espoirs, des désirs, des rêves et une carrière professionnelle souvent réussie. Il la respecte pour cela et la fait progresser chaque fois qu’il le peut.
Pour la femme, se soumettre à lui lui permet de s’échapper à la routine du quotidien, d’une vie qui parfois ronronne. Un moment pour se glisser dans un fantasme hédoniste – une bulle avec juste elle et son mec qui l’enveloppe, la berce, la fait désirer et recharge ses batteries spirituelles pour qu’elle puisse affronter l’âpreté de la vie.
Tout cela structure la soumission et l’abandon de la femme dans son couple DS, et c’est pour cela qu’elle désire un certain degré de domination, que pour le sexe ou pour l’idée d’appartenir à un homme, dans une relation de couple qui peut aller jusqu’à se vivre 24/24 7/7.
Le couple BDSM repose-t-il uniquement sur le contrôle ?
Il ne s’agit pas vraiment de contrôle. En fait, les deux parties ont un contrôle égal et équilibré. Si l’homme a vraiment plus de contrôle, ce n’est pas la véritable essence d’une relation D/S.
On pourrait même dire que la soumise a PLUS de contrôle. C’est elle qui répond à ses besoins !
Imaginez que vous allez vous faire masser tout le corps dans votre spa local. Vous êtes déshabillé, allongé sur une table. Vulnérable, exposée. Vous êtes touchée par quelqu’un d’autre qui se tient au-dessus de vous alors que vous êtes à plat ventre dans une position de soumission.
Qui est celui qui contrôle ? Le massothérapeute ou le client ?
Vous pouvez arrêter le massage à tout moment. C’est vous qui avez pris le rendez-vous et qui l’avez demandé. Vous avez signé un contrat dans lequel vous acceptez de vous mettre en sous-vêtements, de monter sur une table et de vous laisser toucher par quelqu’un d’autre.
Et vous savez aussi que le spa a beaucoup à perdre en agissant de manière inappropriée. Il y a une convention sociale non verbale qui dicte qu’ils doivent vous traiter équitablement et cordialement et vous fournir les services que vous avez demandés.
Ainsi, même si c’est vous qui êtes à plat ventre et nu, VOUS avez toujours le pouvoir !
C’est au massothérapeute de décider des mouvements qu’il utilise, des huiles qu’il emploie et de la pression qu’il exerce sur vous. Il y a des limites convenues dans lesquelles il travaille. Grâce à ces limites, vous êtes en mesure de vous détendre et de vous laisser aller. Sans ces limites, vous ne le feriez pas.
C’est l’essence même d’une bonne relation dans un couple BDSM, entre la femme soumise et l’homme dominant.
C’est peut-être vous qui jouez le rôle du soumis, mais vous avez communiqué efficacement avec votre dom, en lui faisant part de vos désirs et de vos envies. Vous lui faites suffisamment confiance pour savoir ce qui vous excite et ce qui vous détend. Et vous avez confiance qu’il sera un bon dominant et qu’il respectera ce contrat non-verbal.
Les besoins des deux partenaires du couple sont satisfaits, et les deux personnes profitent pleinement de l’expérience et en retirent du plaisir.
Alors pourquoi une femme voudrait-elle être soumise ?
Il peut s’agir d’une thérapie pour les aider à surmonter un traumatisme, ou pour la faire réaliser à quel point elle est belle et sexy, afin de renforcer sa confiance en elle.
C’est peut-être parce qu’elles ont besoin d’un peu de conseils et de soutien pour s’adonner à des jeux coquins et pervers dont elle a envie mais dont elle a honte.
Il se peut qu’elle souhaite qu’un mentor veille sur elle, l’aide à faire ses premiers pas et la rassure sur leur avenir.
C’est une main qui la guide et l’ aide lorsqu’elle a des doutes.
C’est l’énergie masculine brute dont elle a besoin pour accompagner sa féminité qui parfois décline (ou le croit-elle)
La soumission féminine permet d’accéder à un état de béatitude dans le « subspace » qui est à mille lieues du quotidien banal.
Dans la relation de soumission/domination, les femmes soumises accèdent à un état de pleine
Et c’est probablement la meilleure relation qu’ils auront eue, grâce au dialogue ouvert, à la confiance et à la communication qui sont nécessaires pour naviguer dans le monde BDSM.